Souffle et Lumière

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Com Animale aurore boreal Noel Bauza CA800

Souffle et lumière

 

La Lumière est

Le souffle de Lumière

Est comme une inspiration

Elle vole au dessus de toi

Toi qui cherche l’inspiration

Toi qui cherche les yeux tournés vers ciel l’inspiration

 

La lumière quand l’idée est venue

Le souffle quand l’inspir entre en toi

Quand souffle et lumière s’associent pour guider ta main

Du juste geste sûr créatif et vif

Puissant de simplicité de ne pas y avoir pensé avant

Temps de maturité ou temps insaisissable

 

La lumière qui t’éclaire

Guide ton souffle

Vers un ailleurs hors routine toute faite

Saisit tout comme force vigoureuse comme semailles au vent

Capte le grain dans son essaim

Vigueur de cet arbre futur imaginaire et réel

 

La lumière qui éclaire

Le souffle qui nourrit

Acte créateur

D’une imagination libre comme le vent

Eclaire l’au-delà des mondes

Songe d’un rêve de nuits étoilées

 

Reprend ton souffle

Créateur infatigable

Comme une marche sans fin

Heureux d’y être

Sans regret

D’être guidé par le souffle lumière

 

©pascaleaoût2022

Les Gestes

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main com animale cm_dasilva

LES GESTES

 

– Le temps est venu ? M’interroge Mitsi

– De quoi ? Lui dis-je étonnée

– Mais de partir, me répond Mitsi tout aussi étonnée

– Tiens, tu veux partir à un endroit précis sans me le dire ? dis-je

– Mais si, tu sais où aller, continue Mitsi toute aussi insistante

– Ah bon ? Et où dois je aller ? lui dis-je de plus en plus intriguée

– Et bien là où il t’est nécessaire ce jour, me réponds Mitsi

– Comment cela ? Si la question est compréhensible Mitsi où tu m’en dis de trop et pas assez ! Lui dis-je

– Là, nous ne pouvons pas te répondre, reprend Musca, seule toi le sais,

– Mais qu’est ce que vous avez ce jour vous êtes mystérieux, voir inquiétants aujourd’hui ? Leur dis-je

– Tout voyage en toi est. Tu sais ce que tu as à faire pour aller d’un point à un autre dans la vie de tout le jour, celle que tu appelles matérielle, continue Musca. Là il s’agit de toi à toi, de la rencontre de toi à toi

Et je réponds de suite  par : Mais je n’ai pas le temps de faire une méditation,

– Ah les humains, j’aime quand vous tournez en rond ! Là aussi, c’est un voyage et une rencontre de soi à soi. Quand tu pars vers un lieu, pour faire ce que tu as faire d’humain, tu pars où en toi, aussi qu’en fais-tu ? M’interroge Musca

– Je me disais que derrière toute cette interrogation, il y avait bien d’autres choses, dis-je

– Non pas des choses, c’est de toi que nous parlons, précise Mitsi

Tu fais bien des choses, travailler, faire la cuisine, là tu le fais en conscience, du moins, autant que tu le peux. Mais quand tu vas d’un endroit à un autre, toujours dans ton monde d’humain, dis moi où vas-tu exactement dans ta tête ? Comment procèdes tu ?

– Eh bien je sors de chez moi, je monte dans la voiture et je me dirige vers cet endroit pour faire ce que j’ai à faire …. Ce n’est pas vraiment la réponse que tu attendais me semble-t-il ? Dis-je

– En fait, c’est presque ça. Le début est bien mais la fin : pas terrible, comme tu le dirais, reprend Musca.

Je poursuis mon explication par : La fin de quoi ? Je fais ce que j’ai à faire, je prends le temps de regarder, d’observer, en douceur, en conscience quand je demande un renseignement à quelqu’un pour être au présent et présent à lui ou elle. Ce n’est pas la bonne réponse ?

– Toute réponse est juste, tu le sais. Mais je m’en doutais, il manque un bout, finit par dire Mitsi

– Un bout ? Au bout de quoi, lui demandant étonnée,

– Un bout de ton être qui va et vient, continue Mitsi

– Je connais une chanson dont le titre est « ça s’en va et ça revient », dis-je en riant

– Maîtresse, un peu de sérieux, reprend Musca. Quand tu fais les choses, tu es bien concentrée, soit en le faisant, soit en te connectant, nous le voyons bien. Mais quand tu voyages, tu ne le fais pas. Ne proteste pas, nous te suivons là où tu vas.

Maintenant écoute bien : tu vas prendre ta voiture. Là tu penses, tes pensées t’accompagnent dirons-nous, puis tu vas monter dans la voiture, tu t’y installes et ainsi de suite ; mais que fais-tu de ton temps et de ton être dans ce que je viens de décrire? Cela est du vide, vide de sens, non pas dans l’ordre des choses, ni dans le matériel, puisque tu prends une voiture pour aller d’un lieu à un autre. Mais toi, que ressens-tu ? Qu’est ce que ton corps envoie comme signaux ? Es-tu à l’écoute ?

– Tu laisses la porte au vide, poursuit Mitsi. Le vide de tes pensées, utiles ou non, le vide des gestes vide de sens, de précisions, d’effets. De vide de tout puisque ton esprit est ailleurs.

Tu laisses la place à la routine, au machinal, au vite fait bien fait « parce que je suis en retard au travail. »

Le bout de faire les choses dans la matière, même si cela est une routine sans fin, doit être fait en conscience. Parce qu’à chaque pas, chaque geste, tu amènes de l’intention, une intention du geste et donc de la vie dans ce geste. Sinon pourquoi faire un geste sans vie ? Cela est inutile et fatiguant pour toi, finit Mitsi

– Ah oui ! Tout de même, je vois bien. Le fait de mettre de l’intention est une énergie positive dans le but d’amener un mouvement portant une vibration vivante. Ceci apporte aussi un but à chaque geste et non le faire par habitude qui, par ennui, cesse d’exister, dis-je

– Oui tu as fort bien compris, conclut Musca. Le fait de faire ce geste, même si il est indique chaque jour, sera différent chaque fois et t’évitera d’entrer dans la routine. La routine fait que ton esprit s’endort pour laisser la place à des pensées non constructives, de sens sans énergie. Donc plus de routine car chaque même geste ou mouvement peuvent être fait dans la multitude de la différence apportant ainsi vie dans ton geste, ta posture, ton corps et tout autour de toi.

Alors où vas tu ?

– Eh bien, je sors ! Je vais fabriquer de la bonne énergie positive !

– A tout à l’heure ! me disent mes chats

Mitsi et Musca ©2022août