Respect

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RESPECT

 

– Eh les cat’s, où vous cachez vous ? Leur dis-je en sortant la tête de mon ordinateur

– Nous ? cachés ? Répond Musca. Tu crois que nous nous cachons ?

– Ben oui, dis-je, je ne vous vois pas donc vous êtes cachés ? Comme un jeu que nous appelons « cache-cache » !

– Un jeu ? Se cacher ? Continue Musca perplexe

– Dites les chats quand vous ne voulez pas vous faire voir, nous pouvons toujours vous appeler longtemps. Même si nous passons à 10 cm de vous, vous ne ferez rien pour nous indiquer que vous êtes là.

– Là, tu exagères, reprends Mitsi un tantinet fâchée,

Je réponds par :

– Je n’exagère pas. Ici vous êtes dans un « petit » appartement. Quand vous faites la sourde oreille, je passe un certain temps à faire toutes vos cachettes pour vous trouver. Et là de toute façon, vous n’êtes pas encore sortis

– As-tu besoin de nous voir pour parler ? Continue Mitsi

– Pour parler non, je peux le faire à distance aussi, mais en journée, j’aime bien vous voir. Quand vous dormez, vous méditez ou vous faites des voyages astraux,

– Pourquoi devrai-je venir dès que tu m’appelles ? Poursuit Mitsi

– Oula Misti, qu’est ce qui se passe ? Je t’ai interrompue ? Dis-je,

– Le problème avec les humains, c’est cela, vous avez une envie et hop elle doit se faire immédiatement, dit Mitsi,

– Non mais là, TU exagères, dis-je,

– Parfois oui, parfois non, continue Mitsi

– Ah bah c’est bien de le reconnaître. Bon, je suppose que c’est encore pour me tester ? Me faire comprendre une leçon ? Ou autre ? Mais si je t’ai interrompue, j’en suis désolée, dis-je

– Ah bah c’est bien de le reconnaître, reprend Mitsi

– Bon Musca, qu’est ce que qui se passe, Mitsi joue les mystérieuses, dis-je,

– Oui et non, répond simplement Musca

– Je sais ! Vous me tester sur l’impatience ? Dis-je,

– Tu l’es parfois, mais là c’est autre chose. Tu vois, c’est toujours un plaisir de converser avec toi. Mais parfois effectivement, tu nous interromps, finit par dire Musca,

– Ben pourquoi vous ne me le dites pas ? Dis-je,

– Et bien parce que c’est trop tard, c’est fait ! Répond Musca,

– Alors là, c’est de la logique de chats, ça ! Dis-je,

– Pas de logique dans cela, tu nous interromps, c’est fait, c’est fait. Poursuit Musca. Mais tu as fait quelque chose qui nous va bien : tu t’es excusée. Tu sais, tous les humains ne le font pas. Ils appellent leur animal, qu’il soit occupé ou pas, en train de dormir ou pas, de travailler ou pas, ils doivent venir. Un chien est plus « souple », il va venir. Pour nous, si nous n’avons pas fini notre travail et les autres choses dont tu n’as pas besoin de savoir, nous finissons d’abord.

– Effectivement, l’humain est un peu autoritaire. Je comprends aussi que nous nous calons aussi sur notre temps et rythme, qui n’est pas toujours le vôtre, dis-je.

– Certes, mais devons-nous obéir illico presto ? Venir tout content parce que nous sommes enfin dans vos pensées de l’instant ? Répond Mitsi,

– Alors là, c’est une grande question métaphysique. Qui est très juste d’ailleurs ! C’est vrai que dans le milieu professionnel, si quelqu’un m’appelle, je réponds de suite. Bon si je ne veux pas être déranger par le téléphone, je me mets le répondeur. Il y a des dérivatifs pour ne pas répondre.

– Tu vois, tu fais pareil ! Reprend Mitsi

– Mais je peux dire aussi que je suis occupée et que je rappellerais plus tard ou que je me déplacerais voir ma collègue plus tard dans son bureau. Je réponds ! Moi ! Dis-je,

– Mais est-ce que cette personne s’excuse de t’interrompre ?

– Parfois oui et non. C’est dit autrement ! Dans un langage devenu courant. C’est le dire sans le dire, dis-je,

– Justement, c’est cela qui ne va pas. Chacun a son rythme, son travail, sa tâche à mener. Tu dis souvent : « j’ai tout fait sauf ce que j’avais à faire ». Pourquoi surajouter tant de travail, le tien ne te suffit pas ?  Est-ce respectueux de toi, de ton être, de ton rythme vibratoire et énergétique ?

Le fait de venir pour une formule de politesse, comme vous dites, prévenir d’une part et d’autre part de s’excuser de t’avoir interrompue est le respect.  C’est le respect de soi, de l’autre, de la tâche que tu effectues, qui est tout aussi importante que la sienne, indique Musca

– Le respect est un code, repend Mitsi. C’est comme si tu veux le comparer à un code d’honneur ou un art de vivre. Pourquoi imposer à l’autre ton rythme, ta difficulté du moment, sans le prévenir. Tout se fait dans la vitesse. Or ces étapes primordiales sont enlevées ou dissoutes pour un soi-disant gain de temps, pour être plus rapide ou efficient,

– Et bien nous, nous le prenons, poursuit Musca. C’est à toi dans ton travail de l’indiquer que tu es sur un autre temps, hors du temps, hors de leur temps, hors du temps imposé. Car tu es libre de faire ta tâche en une ou deux journées. Prends le temps de la plus belle formule de politesse et impose ton temps. C’est aussi te respecter par le respect de la parole. C’est aussi s’oublier si elle tombe dans l’oubli.

Pas de force, que l’art de la parole, du mot et le temps se passe.

– Oh oui mais aussi c’est drôle quand tu nous cherches partout !! Que c’est drôle mais que c’est drôle !! Dit Misti très amusée,

– Ah je le savais ! Dis-je. Vous me faites marcher tout le temps dans ce cas !

Bon allez interruption !! C’est l’heure du repas ! Vous prendrez quoi les cat’s ?

– A table !! Disent en cœur mes cat’s en sortant de leur cachette

Mitsi et Musca ©2022octobre

Millier de vies

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MILLIER DE VIES

 

J’annonce à mes chats :

– Bon je pars et je reviens

– Ah tu reviens d’où ? demande Musca

– Ben à la maison, lui dis je perplexe

– Tu en es sûre ? Reprend Musca

– Où veux-tu que je rentre ? Dis-je

– Mais c’est toi qui choisis : de rentrer ou de sortir, réponds Musca

– De rentrer ou de sortir … Tu ne parles pas que de la maison ? Interroge-je Musca

– En effet, nous te regardons entrer, sortir, entrer, sortir, mais sais-tu au moins où tu vas ? Et tu entres dans quoi ?

– Dans la vie matérielle, je fais les courses, je vais au travail, je vais voir des amis, puis je reviens à la  maison, ici avec vous.

– Cela est une réponse juste, me répond Mitsi

– Ben c’est déjà ça, dis-je. Mais autrement que vois-tu d’autres quand je rentre ?

– Moi, je vois que tu as changé de temps, mais pas toi, poursuit Mitsi

– Je change de temps ? Je sais que la ligne de temps est linière, qu’il n’y a pas de passé ou de futur. Certains disent aussi que nous vivons toutes nos vies en même temps.

– Alors là, cela va te faire beaucoup de travail pour intégrer tout cela en même temps, reprend Musca

– Effectivement, cela doit faire beaucoup ! Dis-je

Et je continue par :

– Mais je pars dans un temps pour en revenir dans un autre. Pour moi, cela est la même ligne de temps mais pour vous qui me voyez à un temps donné puis à un autre, cela est différent.

– Tu pars pour un temps mais en sortant, tu as une certaine énergie, un certain nombre d’expériences, m’explique Musca. En revenant, tu as une autre énergie : tu as passé du temps avec d’autres personnes, d’autres lieux, d’autres situations que tu as apprécié ou pas, de faire des temps de pauses pour admirer un paysage, une fleur, un chant d’oiseau. Tout cela compte pour toi et tu engranges de nouvelles énergies et tu t’enrichies de nouvelles expériences, bonnes ou moins bonnes. Alors quand tu rentres, nous te voyons différente.

– Ah ? Je change tant que cela ? Parce que faire des courses, ce n’est pas l’expérience la plus palpitante que je connaisse ! Dis-je

– Crois-tu ? M’interroge Musca. Pourtant c’est de l’ordre de l’aventure ! Sais-tu ce que tu vas y trouver ? Par habitude oui, parce que dans ce temps humain, tout est à la même place. Mais pour un autre être qu’un humain, tout est différent. Si je prends le papillon qui fait ce long voyage du sud vers le nord, et vice versa, un humain pourrait croire que c’est le même papillon. Mais non, bien au contraire, ce sont des dizaines d’autres papillons qui font tout ce chemin. Mais pas celui qui a commencé.

– Et bien pour toi, cela est pareil ! Reprend Mitsi

Quand tu pars d’un point pour revenir vers ce point, tu as changé dans des milliers de vies car à chaque situation, tu d’adaptes, tu apprends, tu enregistres les faits, les conséquences, les énergies positives ou non positives. Tu deviens autre car enrichie de ces moments. Tu ne meurs pas dans ton corps comme le papillon, tu d’adaptes à chaque seconde et tu réniformes ton corps avec tes nouvelles énergies.

– Waouh ! Quand je pars et je reviens, j’ai engrammé des nouvelles informations, expériences et autres, et donc rien que de prendre le courrier dans la boite aux lettres, je vis des milliers de vies ?

– Les humains ! Vous avez toujours besoin de l’extraordinaires pour croire que vous vivez des choses extraordinaires. Mais vous le faites tous les jours, sans vous en rendre compte. Car vivre est déjà extraordinaire, conclut Mitsi,

– C’est sûr que faire du rafting ou de descendre en rappel une montagne, cela amène des sensations autres en émotion, en force et en adrénaline, dis-je

– M’ouais, mais tu peux apprendre ta leçon de vie beaucoup plus facilement et sans faire tous ses efforts ! Poursuit Musca

– Oh les cat’s !! Un peu de piment dans la vie change de la routine, routine que tu viens de m’expliquer qu’elle n’existe pas, mais c’est bien quand même !

– En tant qu’humain, c’est à vous de voir, en tant que chat, c’est tout vu !

– En attendant, je vais me faire une petite descente en rappel pour découvrir le contenu de ma boite aux lettres !

– Belle balade à toi et belle expérience !

Mitsi et Musca ©2022septembre

Les Gestes

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LES GESTES

 

– Le temps est venu ? M’interroge Mitsi

– De quoi ? Lui dis-je étonnée

– Mais de partir, me répond Mitsi tout aussi étonnée

– Tiens, tu veux partir à un endroit précis sans me le dire ? dis-je

– Mais si, tu sais où aller, continue Mitsi toute aussi insistante

– Ah bon ? Et où dois je aller ? lui dis-je de plus en plus intriguée

– Et bien là où il t’est nécessaire ce jour, me réponds Mitsi

– Comment cela ? Si la question est compréhensible Mitsi où tu m’en dis de trop et pas assez ! Lui dis-je

– Là, nous ne pouvons pas te répondre, reprend Musca, seule toi le sais,

– Mais qu’est ce que vous avez ce jour vous êtes mystérieux, voir inquiétants aujourd’hui ? Leur dis-je

– Tout voyage en toi est. Tu sais ce que tu as à faire pour aller d’un point à un autre dans la vie de tout le jour, celle que tu appelles matérielle, continue Musca. Là il s’agit de toi à toi, de la rencontre de toi à toi

Et je réponds de suite  par : Mais je n’ai pas le temps de faire une méditation,

– Ah les humains, j’aime quand vous tournez en rond ! Là aussi, c’est un voyage et une rencontre de soi à soi. Quand tu pars vers un lieu, pour faire ce que tu as faire d’humain, tu pars où en toi, aussi qu’en fais-tu ? M’interroge Musca

– Je me disais que derrière toute cette interrogation, il y avait bien d’autres choses, dis-je

– Non pas des choses, c’est de toi que nous parlons, précise Mitsi

Tu fais bien des choses, travailler, faire la cuisine, là tu le fais en conscience, du moins, autant que tu le peux. Mais quand tu vas d’un endroit à un autre, toujours dans ton monde d’humain, dis moi où vas-tu exactement dans ta tête ? Comment procèdes tu ?

– Eh bien je sors de chez moi, je monte dans la voiture et je me dirige vers cet endroit pour faire ce que j’ai à faire …. Ce n’est pas vraiment la réponse que tu attendais me semble-t-il ? Dis-je

– En fait, c’est presque ça. Le début est bien mais la fin : pas terrible, comme tu le dirais, reprend Musca.

Je poursuis mon explication par : La fin de quoi ? Je fais ce que j’ai à faire, je prends le temps de regarder, d’observer, en douceur, en conscience quand je demande un renseignement à quelqu’un pour être au présent et présent à lui ou elle. Ce n’est pas la bonne réponse ?

– Toute réponse est juste, tu le sais. Mais je m’en doutais, il manque un bout, finit par dire Mitsi

– Un bout ? Au bout de quoi, lui demandant étonnée,

– Un bout de ton être qui va et vient, continue Mitsi

– Je connais une chanson dont le titre est « ça s’en va et ça revient », dis-je en riant

– Maîtresse, un peu de sérieux, reprend Musca. Quand tu fais les choses, tu es bien concentrée, soit en le faisant, soit en te connectant, nous le voyons bien. Mais quand tu voyages, tu ne le fais pas. Ne proteste pas, nous te suivons là où tu vas.

Maintenant écoute bien : tu vas prendre ta voiture. Là tu penses, tes pensées t’accompagnent dirons-nous, puis tu vas monter dans la voiture, tu t’y installes et ainsi de suite ; mais que fais-tu de ton temps et de ton être dans ce que je viens de décrire? Cela est du vide, vide de sens, non pas dans l’ordre des choses, ni dans le matériel, puisque tu prends une voiture pour aller d’un lieu à un autre. Mais toi, que ressens-tu ? Qu’est ce que ton corps envoie comme signaux ? Es-tu à l’écoute ?

– Tu laisses la porte au vide, poursuit Mitsi. Le vide de tes pensées, utiles ou non, le vide des gestes vide de sens, de précisions, d’effets. De vide de tout puisque ton esprit est ailleurs.

Tu laisses la place à la routine, au machinal, au vite fait bien fait « parce que je suis en retard au travail. »

Le bout de faire les choses dans la matière, même si cela est une routine sans fin, doit être fait en conscience. Parce qu’à chaque pas, chaque geste, tu amènes de l’intention, une intention du geste et donc de la vie dans ce geste. Sinon pourquoi faire un geste sans vie ? Cela est inutile et fatiguant pour toi, finit Mitsi

– Ah oui ! Tout de même, je vois bien. Le fait de mettre de l’intention est une énergie positive dans le but d’amener un mouvement portant une vibration vivante. Ceci apporte aussi un but à chaque geste et non le faire par habitude qui, par ennui, cesse d’exister, dis-je

– Oui tu as fort bien compris, conclut Musca. Le fait de faire ce geste, même si il est indique chaque jour, sera différent chaque fois et t’évitera d’entrer dans la routine. La routine fait que ton esprit s’endort pour laisser la place à des pensées non constructives, de sens sans énergie. Donc plus de routine car chaque même geste ou mouvement peuvent être fait dans la multitude de la différence apportant ainsi vie dans ton geste, ta posture, ton corps et tout autour de toi.

Alors où vas tu ?

– Eh bien, je sors ! Je vais fabriquer de la bonne énergie positive !

– A tout à l’heure ! me disent mes chats

Mitsi et Musca ©2022août

Vacances

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VACANCES

 

– Tout va bien maîtresse ? Me demande Musca

–  Oh Musca, bientôt les vacances ! Trop bien ! dis-je

– Les vacances, j’ai bien du mal à imaginer ce que cela est ? Me répond Musca d’un ton interrogateur

– Alors les vacances, soit tu ne fais rien de toute ta journée, soit tu fais ce que tu veux quand tu veux, lui dis-je très enthousiaste

– Ah oui ? Mais c’est ce que tu fais tous les jours, non ? me reprend Musca

– Comment ça tous les jours, j’ai la contrainte du travail, et là, je ne fais pas ce que je veux, lui dis-je. J’ai un temps de départ, de travail puis de retour.

– M’oui, mais après le « travail », tu fais ce que tu veux non ? continue Musca à m’interroger

– Oui, oui, je fais ce que je veux le soir, certes, mais le temps est plus court que si j’étais en congés toute la journée, dis-je

– Le temps plus court, comment cela peut se faire ? Le temps est le temps, interrompt Mitsi. Il n’est pas plus long ni plus court, il avance de manière égale.

– Oui Mitsi, mais tu sais bien quand un humain aime bien ce qu’il fait, il a toujours l’impression que cela passe plus vite, dis-je

– Donc si je suis ton raisonnement : comme tu fais ce que tu veux le soir, le temps passe plus vite … donc tu es en vacances, me dit Mitsi en me regardant d’un œil frisant l’éclat de rire

– Là vous compliquez tout, les cat’s, dis-je. Le soir effectivement, je fais ce que je veux mais dans un temps très restreint. Les vacances c’est sans contrainte « d’aller au travail » et c’est sur toute la journée et sur plusieurs jours de suite, voire en comptant en semaine. Ça, ce sont des vacances. Ce n’est toujours pas clair pour vous ?

– Pour nous les chats, nous avons une autre philosophie de la vie, tu le sais, reprend Musca. Mais là, en tant qu’humain j’ai du mal à saisir.  Tu n’es pas en vacances, en soirée, quand tu fais ce que tu veux ? Tu n’as pas besoin de répondre et justifier tes déplacements, ton emploi du temps … à part à nous bien évidement

– Comment me justifier à vous ? Je vous informe de mes aller et venue. Non mais, n’inversez pas les choses, les cat’s ! Dis-je,

– Nous te taquinons et ça marche à chaque fois, dit Mitsi

Bon alors ces vacances, quand tu es y et quand tu n’y es pas, c’est quoi la différence ? Tu vas et tu viens à ta guise, sans demander notre autorisation, plus de contrainte d’horaires. Chaque soir, tu vis, tu fais les choses qui tu sembles juste et que tu as envie de faire. Et ça, ce ne sont pas des vacances ?

– Les vacances : c’est la liberté toute la journée sans aller au travail et sans y penser jour après jour, finis-je par dire. Plus de travail, plus d’horaire, plus de contraintes, plus de pensées de travail.

– M’ouais mais tu ne vois pas ce que nous voyons, poursuit Musca. Etre « en vacances » dans ton temps libre, en soirée ou dans ta tête, cela doit être la même chose. Tu vis pour toi à ce moment que ce soit 2 heures ou toute la journée, quelle différence ? C’est en faisant une distinction que la différence apparaît. Cela ouvre une fracture et laisse passer toute la lourdeur de la chose.

Mais si tu te dis « ça y est, je suis libre de toutes contraintes », dès la sortie du travail, ta journée serait beaucoup moins éprouvante.

– Ce n’est pas le temps dans la soirée qui est important, c’est ta qualité à t’accorder avec ce temps pour l’apprécier tout autant que « les vacances », continue Mitsi

 C’est à toi d’imprimer en toi ce nouveau mode de vie et tu t’en sentiras plus libre que de penser à un travail contraint

Et tu aurais largement plus de vacances que l’on te fait croire

– Ah oui ? Bon ok, je suis en vacances ce soir, dis-je en m’installant tranquillement sur la terrasse

– A la bonheur !! Disent les chats

Mitsi et Musca ©2022juillet

Habitudes

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HABITUDES

 

– Habitude, habitude, quand tu nous tiens ? Dis-je en me laissant tomber sur mon canapé,
– C’est une question ? M’interroge Musca,
– C’est un constat, lui dis-je
– L’habitude, l’habitude, est-ce que j’ai des habitudes ? Continue Musca
– Ah ben euh oui … euh si, enfin un peu ! Dis-je en esquivant de répondre précisément
– L’Habitude de dire, l’habitude de faire, l’habitude de manger, etc. etc.etc.
Habitude, habitude, habitude quand tu m’appelles, je m’y enlise !
Alors qu’en dis-tu ? Me questionne Musca,
– C’est juste, une habitude est comme la monotonie. Mais au moins, il n’y a pas de mauvaises surprises, répondis-je
– Mais avec tes habitudes, comment gardes-tu les yeux ouverts sur le monde ? Celui qui bouge, reprend Musca
– Et bien je peux le faire en ouvrant un œil, les habitudes, et de l’autre, la vie qui bouge, lui dis-je en riant
– C’est amusant, réplique Mitsi
Une habitude est un acte de répétition. Le plus poussé est tout de même celui de l’horloge ou celui de temps, comme vous dites les humains.
– M’oui mais avec le temps, il y a un phénomène d’adaptation aux cycles de saison et celui de l’horloge, donne le temps du travail et du repos. Cela reste aussi une indication. Si tout bougeait en même temps, nous serions perdus.
Mitsi reprend son explication :
– Une habitude doit rester de l’ordre du confort pour ne pas perdre le sens de ta vie. Or quand tu ne fais que par habitude, il te manque sérieusement quelque chose dans ta vie ! Que fais-tu de l’extraordinaire ou de la surprise ? Elles sont là pour t’interpeller, te faire bouger, te faire découvrir et te réadapter. La vie est apprentissage, faite de découvertes, bonnes ou moins bonnes, mais tout te fait bouger, grandir.
– Regarde, reprend Musca, un arbre ne semble pas bouger de place et pourtant, il pousse sans un seul arrêt. En hiver, il vous semble endormi mais vous ne voyez pas ce qui se passe au niveau de ses racines ; s’il s’arrête de croitre, alors il se déploie. Dans le cas contraire, il dépérie car sa vie est finie.
– Là c’est le cycle de la vie, non une habitude ?
– Oui et non, répond Musca. Une habitude ne te nourrit pas de l’intérieur, elle est là pour cloisonner ta vie. Tu as appris quelque chose, cela te convient parfaitement, alors tu la reproduis soit par facilité, soit par peur de ne pas t’y retrouver. La vie demande toujours une adaptabilité, parfois simple comme une émotion, un sourire, un apprentissage ou parfois plus complexe, la situation qui vient mettre un gros grain de sable dans ta machine journalière bien huilée.
– Tu as aussi le temps du repos, continue Mitsi, car tu ne peux pas être toujours sur le pont et partout à la fois, même si votre monde est un peu comme cela ces temps-ci. Mais le temps du repos n’est pas du repos totalement. Ton éveil, ton attention, lui se repose, en te mettant sur un canapé. Mais ta conscience et ton inconscient travaillent toujours.
Il ne faut donc pas confondre le temps de repos et de l’habitude.
– Oui je comprends fort bien les deux positionnements, Merci mes chats ! Mais là, et j’en termine ma journée par cela mes cat’s, dis-je en conclusion, repos pour tout le monde, tournée générale sur le canapé !

Mitsi et Musca ©2022juin

Le Chat Dragon

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LE CHAT DRAGON

 

– Je suis là, me dit Musca
– Bonjour Musca, je viens de rentrer, dis-je. Tu as passé une bonne journée ? Toi et Mitsi ?
– Oui excellente ! Nous aurions pu méditer pour la Terre ou chasser à travers nos songes, me répond-il, mais nous sommes allés voir le Chat Dragon.
– Le Chat Dragon ! Waouh ! Est-ce que c’est un guide ?
– Oui parfois, répond Musca
– Ah, est-ce un Gardien ?
– Oui parfois, réplique à nouveau Musca
Et je continue de les interroger par :
– Vous êtes bien mystérieux tous les deux, je ne dois pas savoir, c’est votre allier ?
– En quelque sorte, poursuit Musca toujours aussi mystérieux. Aujourd’hui nous avons fait un chant pour lui. Tu veux l’entendre, cela peut te servir aussi.
– C’est aussi un chant que j’entendais quand j’étais plus jeune, reprend Mitsi. Nous avons connaissance de ce qui nous entoure, les êtres et les énergies. Et nous les remercions par une méditation de leur présence, leur conseil et leur aide. Nous avons une grande puissance énergétique, mais nous nous faisons aider également dans certains cas. Tout ne nous est pas toujours accessible dans la matière. Tout comme toi avec ton travail énergétique.
– Bien volontiers, les chats. Je veux bien entendre ce chant au Chat Dragon et avec grand plaisir, dis-je en m’installant
– Le chant commence ainsi, me disent les deux chats :

Chat Dragon
Je te vois dans les brumes de mon âme, comme une étincelle de vie
Chat Dragon
Tu vis à mes côtés chaque jour, pour faire tes griffes sur mes peurs, mes dénis
Chat Dragon
Tu portes avec toi la Force de la Vie, qui emporte le tout, qui porte le tout du tout
Chat Dragon
Je perçois ta force à travers les âges, à travers les Energies de la Vie
Chat Dragon
Entend ma prière, de vivre à tes côtés pour ton éternelle Sagesse
Chat Dragon
Gardien du Secret de la Vie, le Secret du Souffle Sacré
Chat Dragon
Force du Feu de la Sagesse
Chat Dragon
Guérisseur de l’Eau de nos âmes
Chat Dragon
Protecteur de la Terre Mère
Chat Dragon
Unissons-nous pour faire jaillir la Vie en toute chose
Chat Dragon
Mille mercis de ta présence
Nous sommes à ton service pour faire lien avec toute Vie

Je prends quelques instants avant de parler et de les remercier d’une telle émotion.
Et eux de me répondre :
– Sache qu’Il est prêt de toi, comme Il est prêt de nous.
Et Sache que toute prière du cœur est entendue.

Mitsi et Musca ©2022mai

Poisson d’avril des chats

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POISSON D’AVRIL DES CHATS

 

– Je peux te poser une question Maîtresse ? Me demande Musca

– Bien sûr, Musca. Que veux-tu échanger ? Lui dis-je

– Qu’est ce qu’un poisson d’avril ? Me demande-t-il perplexe

– Eh bien, c’est un mot pour dire que c‘est une blague que nous faisons entre humains, tous les ans à la même date. C’est une date sue et connue

– Et les gens se laissent prendre ? dit Musca toujours aussi perplexe

– Oui, dis-je de manière très affirmative. Il y a la petite blagounette qui fait rire tout le monde en faisant croire quelque chose de faux entre amis ; ou alors quelque chose de complètement dingue, presque impossible ; mais là on peut voir des personnes y croire à fond. Et maintenant, cela peut se retrouver sur la « toile » ou la télé ou encore dans les journaux, au boulot, enfin partout. Il y a comme une annonce fausse de faite, complètement insolite. Le lendemain cela est démenti pour annoncer que c’était le poisson d’avril de l’année.

– Une blagounette ? Continue Musca

– Oui la plus connue est celle pour les enfants, nous l’avons tous fait au moins une fois à l’école. Ou bien nous nous sommes fait avoir par celle-là : on nous collons un poisson de papier dans le dos sans que nous le sachions. Mais les autres personnes tout autour le voient bien, le poisson, et cela fait bien rire.

– Ça je comprends, finit par dire Musca après un temps

Je le lui réponds de manière très étonnée : Mais qu’est ce que tu ne comprends pas ?

– Et ça tient comment, poursuit Mitsi ?

– Eh bien avec du scotch, un ruban adhésif si tu préfères.

Mais vous n’avez pas de jours comme cela, entre vous. Il y a bien des jours de fêtes ou des jours où il est indiqué qu’il est possible de faire des blagues, ou autres choses, qui rend joyeux ?

– Laisse-moi réfléchir pour te répondre clairement, répond Musca,

– Oulala, qu’est ce que tu vas me dire Musca ? Ce ton est impressionnant.

– En fait non, mais je suis étonné que vous deviez marquer dans un calendrier un jour pour faire des blagues. Cela n’est donc pas inné chez les humains ? Réplique Musca,

– Pour certains, je crois qu’ils ont oublié ce que c’était de rire. Ils se prennent trop au sérieux. Donc oui, cela peut les ramener à un instant de liberté « autorisée » officiellement. Pour d’autres, cela se fait tous les jours. Ces personnes sont toujours de bonne humeur, toujours avec le sourire et le rire. C’est ainsi. Et puis il y a aussi les Carnaval où tout le monde se déguise et fait la fête sur plusieurs jours.

– Cela nous le connaissions, nous l’entendons de loin et cela est fort plaisant, interrompt Mitsi

Ce qui nous interroge surtout, c’est ce côté date. Tiens aujourd’hui nous allons faire une blague aux autres et au monde entier ! Pourquoi ne pas le faire tous les jours ? Pourquoi ne pas l’enseigner ou tout au moins aux enfants ? Ils portent la vie et la joie de vivre en eux. Pourquoi leur expliquer que cela ne peut se faire qu’un seul jour par an ? Cela vous rend triste.

– C’est très juste, Mitsi, finis-je par dire, c’est très juste. Je ne l’avais pas vu comme cela.

Me fixant avec ses beaux yeux verts, Misti continue :

– Ce qui est triste, c’est que cela s’imprime en vous. Certains humains ont gardé ce rire en eux et vont au-delà de cette autorisation. Ils vous montrent aussi le chemin et surtout ils gardent le chemin ouvert !

– Oui je comprends, Misti, dis-je, il y a des ouvreurs de voies et il y a ceux qui les gardent ouvertes.

 – Tu as bien compris, poursuit Mitsi

– Mais alors qu’est qui vous perplexes, dis-je en interrogeant mes deux chats,

– Et bien que vous ne vous en rendiez pas compte, me retourne Musca

Un rire c’est toujours les jours. Les animaux le pratiquent tous les jours, sans cesse. De temps à autre, tu regardes des vidéos dans ton écran. C’est cela le rire. Une effusion de joie d’énergie chaude qui prend tout le corps. C’est comme cela que nous gardons également notre chaleur corporelle car nous gardons le rire. Il n’y pas que les énergies de la Terre ou Cosmiques qui font grandir. Il y a la tienne et la plus facile à atteindre, ou à allumer, c’est bien le rire.

Parce que, parfois, il ne te faut pas te pousser loin pour que tu exploses de rire !

J’adore cette lumière qui sort de toi et de tes ami (e )s quand vous avez des fous rire. Que c’est beau  !!

– Ah oui tant que ça ! Lui dis-je en souriant

– Oui le rire est une force merveilleuse qui peut tout guérir, reprend Musca, une énergie transmettrice mais aussi émettrice. C’est aussi comme cela que nous échangeons avec la Terre Mère, Elle a autant d’humour que toi ou moi, Elle rit tout le temps.

– Eh bien quand je vais aller marcher je vais regarder tout autour de moi autrement, dis-je à Musca

– Oh tu serais fort surprise si tu demandes à la Terre de te faire blague, continue Mitsi. Parce que tu sais qu’elle répond toujours à nos demandes, surtout celles-ci !

– Allez Maîtresse, viens te promener avec nous ! Et qui verra, rira !

 

Mitsi et Musca ©2022avril

Le rire des chats

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LE RIRE DES CHATS

 

– Alors quoi de neuf les chats ?

– Comment ça quoi de neuf ? Tu as acheté quelque chose sans nous le dire ? Répond Mitsi surprise,

– Non bien sûr, c’est une expression, lui dis-je

– Vous avez des expressions humaines très intéressantes, surprenantes mais intéressantes

– Ah bon ? A ce point ? Je sais que je raconte beaucoup de bêtises, mais là, tu me surprends ? Tu ne comprends pas toujours ce que je te dis ? Lui dis-je en l’interrogeant,

– Oh si mais des fois, vos expressions sont croustillantes, voire à hurler de rire ? Poursuit Mitsi

– Je savais que j’étais une pince sans rire !! Wouf wouf wouf ! Mais donne-moi un exemple ? Dis-je en riant !

– Tu as déjà « je vais me casser la binette » ? Mais tu es en appartement ! Comment peux-tu casser une binette sans jardin ? Et tu n’en as pas, je te ferais remarquer ! Ajoute Mitsi en riant,

– Oui certes, elle est mignonne non ?

– Et tu vois celle-là, mignonne ? Une personne, un enfant ou un chat est mignon mais un jeu de mots ! C’est très drôle ! Tu en dis tout le temps !

– Et celle-ci, reprend Musca, j’ai l’estomac dans les talons. Eh bien j’aimerai bien voir ça parce que si cela t’arrive, je ne suis pas sûr que tu sois encore entière ! Ou tiens, sur le même registre : je suis morte de faim. Ben non t’es pas morte, et tu dirais plus exactement, ben non, je ne suis pas mourue !

– J’en ai une autre, intervient Mitsi. J’ai la chair de poule : là moi, ça me donne faim ! Mais je te ferai remarquer que ni toi, ni moi, nous ne sommes une poule ? Pourquoi une poule ? Et pourquoi pas un coq ou canard ?

En parlant de canard : il fait un froid de canard ! Mais qu’est-ce que le canard vient faire dans le froid ?

En tout cas maîtresse, nous attendons joyeusement tes prochaines expressions. Cela nous amuse énormément !

– Mais j’entends cela mes cat’s ! Dis-je. Ce sont tous des expressions que nous avons appris en attendant parler nos parents, nos grands-parents ou d’autres personnes. Elles viennent de la région où la personne habite ou d’ailleurs ! Si je vais chez des amis et que j’entends une expression que me ressemble, je l’adopte en l’employant dans « mon parlé »

– Ou la Télé ? Me reprend Musca,

– Ou la télé oui of course ! Je confirme Musca

– Vous avez un don de l’éclat des mots. Poursuit Mitsi. Vous pouvez dans un sens sublimer par la colère et la destruction et de l’autre par la beauté et l’humour. En fait, par ce côté de beauté, vous n’avez rien perdu de ce qui vous êtes. Vous êtes tout aussi joueur que nous mais, vous ne vous le laissez pas paraître.

– Ah je connais une personne qui se lâche ! Intervient Musca. Toi, en dansant toute seule dans le salon !

Et je réponds par : ben quoi c’est bien non ? Ça me détend ! Mais je remarque à mon tour que vous n’êtes pas très « danseur »,

– C’est une autre expression. Nous dansons aussi, mais tu ne le vois pas ainsi, corrige Mitsi.

L’expression des mots, des jeux de mots et de la joie de le dire est un art. Est-ce que tu t’en rends compte ? C’est un art de la liberté, de la souplesse, souplesse d’esprit, du corps et de l’âme.

Il faut être détendu pour le faire. Non seulement, tu dis le mot mais tu l’accompagnes avec ton corps pour recevoir et percevoir l’éclat de rire avant de le produire.

C’est un déclenchement de joie et de bonheur, d’onde communicative. Vous êtes des communicants de bonheur, mais vous en avez oublié le sens par tant de sottises dans votre télé ou vos écrans, comme vous dites.

 

Musca reprend la conversation : Vous vous laissez dire les choses par les autres, une phrase, une image, un jeu de mots, un mot dit par une personne célèbre. Et vous essayer de faire tout autant pour vous faire remarquer, sur une image, par écran interposé. Mais cela n’est pas une compétition ?

Un jeu de mots est de l’instant avec ou sans personne présente. Tu peux très bien faire un jeu de mot pour te faire rire. Bien sûr, s’il est accompagné de rires et de cœurs, s’il est partagé, il est d’autant plus fort et cet éclat va d’autant plus loin dans le vent.

Mais ton rire seul est tout aussi important que des millions de personnes réunies.

Le rire est une mélodie à lui tout seul. C’est harmonieux ou communicatif. C’est un instant de partage même quand tu te crois être seule. Parce que ton rire ne reste pas là, il vole et se déploie, comme un oiseau ouvre ses ailes et part. Le rire est ondulation sonore et se poursuit dans l’écho que l’humain ne perçoit plus.

Et il est le plus grand remède que l’humain peut offrir à toutes et à tous.

Alors pourquoi s’en priver ? Finit Misti.

– Tu auras Mitsi, continuons à vous faire rire alors !

 

Mitsi et Musca ©2022mars

L’essence de la question

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L’ESSENCE de la QUESTION

 

– Je te vois bien pensive, me dit Mitsi,

Je lui réponds par : Je me demande quel est le sens du vent ?

– Le sens du vent ? Mais pour aller où ? A moins que tu souhaites parler à quelqu’un ?

 – Oui je vois bien le son qui porte au loin, tout comme mes pensées. Mais le sens de vent est pour moi ce qui porte, ce qui t’inspires.

– Tu peux le faire par la méditation ? Poursuit Mitsi

– Certes mais c’est un autre sens que je ressens. Je préfèrerais rester dans l’instant présent,

– Alors prends les cartes ? Elles parlent toujours du jour et non de l’avenir comme le croient les humains

– Ah bon ? En fait oui, il est vrai que les cartes donnent le ton du moment mais peuvent dire autre chose le lendemain car elles s’adaptent au présent du jour. Mais parfois, j’ai du mal quand cela est pour moi.

– Tu ne dois pas poser les questions comme il le faut, suggère Mitsi

Là je la regarde étonnée pour finir par lui dire :

– Tu n’écouterais pas aux portes ?

– Aux portes comme tu y vas, souffle Mitsi. Je te suggère seulement que les questions se posent différemment.

– Comment ça différemment ? Une question doit avoir un sens précis mais non fermé ?

– Non différemment ? Insiste Mitsi

– Autrement qu’avec un sujet, un verbe et un complément ? dis-je en la regardant en souriant

– Là tu me taquines, tu sais bien que cela n’a rien à voir, dit-elle en tournant la tête

– Bon alors donne le ton Mitsi, finis-je par dire

– Et bien voilà ! Tu viens de le dire ce mot magique : le ton, dit joyeusement Mitsi

– Tu comprends, poursuit Musca, que cela n’est pas qu’un ton grave ou aigu ?

– Toi aussi tu écoutes aux portes Musca ?

– Pff, tu exagères, siffle Musca

Le ton est onde, une onde est mouvement, ce mouvement provient d’une pensée. Et une pensée est une continuité de fréquence émise au niveau du cerveau. J’ai bien dit au niveau, pas le cerveau, car ton cerveau ne parle pas humain.

– Merci Musca mais ça je l’avais bien compris. Mais continue !

Musca reprend :

Si tu veux connaitre le sens du vent et donc du ton, ce mouvement doit partir de ton centre d’intérêt du moment. Celui du sens de vie. Le vent, il te suffit de te mettre dans le courant et en sentir sa force ou le sens, en te laissant porter. Tu le sens passer sur ton corps.

Celui que tu cherches est autre, non loin, mais autre. La question que tu poses à l’Univers, ou aux cartes, est déjà une question que tu poses en toi et à toi.  Toi, l’être de vibration et d’énergie que tu es. Un humain te dirait qu’elle vient du cœur. Nous, nous te disons qu’elle vient de toi, du centre de toi. Toute question doit être concise et posée au fond de toi. Puis seulement poser en extérieur pour recevoir la réponse.

– L’humain, ajoute Mitsi, à tendance à poser une question comme il jette un mouchoir en l’air et de regarder là où il vole. Mmh, pourquoi pas. C’est une manière de faire.

Mais si tu veux une réponse, attends-toi déjà à ce que quelqu’un te réponde, car une réponse est toujours donnée. « Ils » savent bien que vous ne captez pas toujours tout de suite, alors laissez le temps de la vibration venir à vous. C’est comme un souffle léger sur toi ou comme quelqu’un qui te souffle à l’oreille. Cela est plus subtil, certes, mais la réponse est là.

– Effectivement c’est subtil, dis-je en reprenant le mot de Mitsi

– Oui effectivement subtil, complète Musca. Car l’humain est comme un enfant quand il veut faire tout, tout seul. Mettre les chaussures tout seul, s’habiller tout seul, faire la cuisine tout seul, etc. Alors quand il pose une question, il s’imagine être seul.

Mais le sens du vent qui tu cherches est comme une bise douce, légère et chaleureuse qui vient te toucher du bout de tes doigts puis t’enveloppe d’un manteau de velours. Laisse-la pénétrer dans tes corps, elle t’apportera l’essence de ta question. Cette essence est en le cœur, le cœur de ta question. La réponse te sera ainsi envoyée et donc tu seras guidée.

– Je comprends maintenant le mot « subtil » et le point de centrage de la question, dis-je,

– C’est simplement de revenir en toi, finit Mitsi.

Et pour conclure, à moi de ressentir mes questions.

Mitsi et Musca ©2022février

Conte de Chats

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CONTE de CHATS

 

– Alors Mitsi ? Tu me racontes un conte ?

– Un conte ? Répond surprise Mitsi. Pourquoi ?

– Les humains, avons des contes et légendes où l’on rencontre toutes sortes

de personnages fabuleux, des gentils, des méchants, des animaux ou des personnages féériques. Vous avez bien des contes vous aussi que vous vous racontez ?

– Là tu me surprends, personne ne pense à me demander de vous raconter nos contes ! Continue Mitsi toujours aussi surprise.

– Eh bien, je suis toute ouïe Mitsi, lui dis-je,

Mitsi et Musca se regardent, puis s’installent confortablement sur les coussins et commencent par ces mots :

– Il était un soir d’hiver de pleine Lune avec un ciel rempli d’étoiles plus scintillantes les unes que les autres. Mère Chat vient vérifier que tout se passe bien avec ses petits, qui dorment de toutes pattes fermées. Elle les regarde avec le plus doux des regards d’une mère et écoute chacun de leur cœur battre, à l’unisson, comme une douce mélodie rythmée par le chant des étoiles.

Puis Mère Chat se lève et réveille un à un ses petites boules de poils. La plus petite, nommée Espoir, baille et dit avec les yeux mi-clos :

– Mais maman, laisse-nous dormir, ce n’est pas l’heure !

Et elle, de répondre :

– Mais si c’est l’heure ! Il est temps.

– De temps de quoi ? Répond Tranquille, le 2e chaton

– Le temps de rencontrer le Grand Aum, poursuit Mère Chat

– Le Grand Aum, c’est quoi ? Poursuit Energie, le 3e et dernier chaton

– C’est une surprise mais c’est un très grand personnage, mythique personnage, dit Mère Chat d’un ton calme mais joyeux

– Un grand personnage ? Moi je suis sûr que c’est un vieux rabougris qui ne fait que répéter toujours la même chose, rajoute Tranquille,

– Un peu de respect, Tranquille. Avant de juger les personnes, tu dois les rencontrer, les entendre parler, et toi, de les écouter avec ton cœur. Allez en route, il est temps, pressez-vous. Allez debout, debout, en route les enfants ! Ordonne Mère Chat.

Chemin se faisant, la bise se lève et les accompagne pour un temps sur la route enneigée.

– Maman ?

– Oui Espoir,

– Il fait froid, la route est froide, la neige est froide, le vent est froid et j’ai froid,

– Espoir, un peu de patience, nous sommes bientôt arrivés. C’est un grand personnage, vous verrez, il est temps pour vous d’être présentés. Nous ne sommes plus très loin, dit Mère Chat pour encourager les trois chatons.

Passant une butte, puis une route, puis un champ, puis un verger et enfin un enclos, Mère Chat s’arrête et s’assit devant un très grand Sapin. Ses trois chatons interrogateurs limitent et Tranquille se hasarde à dire :

– Mais maman, c’est un sapin ?

– Non c’est Grand Aum ! Venez, je vais vous présenter, rétorque Mère Chat

Les petits chatons s’alignent en se disant que cela se passera vite et qu’ils allaient rentrer pour se mettre bien au chaud au plus vite. Mère Chat se tourne vers le grand Sapin, le salue et annonce chaque nom de ces petits avec les yeux humides de fierté et de tendresse.

Energie dit d’un ton joyeux :

– Ça y est ? C’est fait ? On rentre maintenant se mettre au chaud ?

En réponse une voix venue de nul part réplique :

– Je suis très honoré de vous rencontrer, jeunes chats. Prenez place près de moi.

Aux premiers mots, les trois chatons sursautent, se sauvent et se refugient derrière Mère Chat, qui avec son museau, les replace devant elle, en précisant :

– C’est un grand honneur de nous recevoir ce soir, Grand Aum.

– Tout le plaisir est pour moi ! Répond d’un air amusé le grand Sapin.

Puis Grand Aum de s’adresser ainsi aux chatons :

– Souhaitez-vous voir quelque chose d’extraordinaire ?

Les trois frères et sœurs se regardent et n’osent pas répondre de peur de comprendre que c’est bien le Sapin qui s’adresse à eux, car pour eux, seuls les animaux peuvent parler.

Ceci amuse fortement Grand Aum et réitère sa question :

– Souhaitez-vous voir quelque chose d’extraordinaire, jeunes chats ?

Espoir s’avance timidement mais aussi poussée par la curiosité. Elle a senti bien qu’elle n’a rien à craindre et que les énergies qui se dégagent de ce sapin sont douces et chaleureuses. Elle ose une question :

– Dis Grand Aum, tu peux nous entendre ? Nous voir et nous ressentir ?

– Oooh oooh oui bien sûr, pourquoi ne devrais-je pas te voir ? s’exclame Grand Aum. Toi avec tes petites pattes roses, ta tâche blanche à ton oreille droite sur ta belle robe noire. Je vois tout aussi bien tes frères.

– Veux-tu te réchauffer ? Poursuit le grand Sapin

– Oh oui, Grand Aum, il fait froid ce soir ! Répond Energie

– Alors venez près de moi et tournez-vous vers la Lune, continue Grand Aum, j’ai un cadeau pour vous.

Les trois chatons se pressent sous les grandes branches et Mère Chat désigne leur place. D’un geste gracieux empreint de douceur, Grand Aum les enlace de ses branches comme pour les réchauffer de son énergie.

 

Puis il annonce :

– Regardez jeunes chats, regardez vers la Lune, comme elle brille. Elle brille pour nous, elle brille pour tous ceux et celles qui savent la regarder.

Regardez, Elle vous sourit, vous accueille dans ce monde, dans votre vie à venir. Elle est présente pour chacun et chacune d’entre nous. Quoiqu’il arrive, elle est là comme le soleil, vous guide comme lui en plein jour. La Lune faitpartie du monde de la nuit, parfois effrayant, mais tellement magnifique pour qui sait l’écouter, la ressentir. Une merveille n’est-ce pas ?

Alors regardez jeunes chats, regardez bien ce qui se passe dans la nuit et cela sera mon cadeau pour vous ce soir !

Grand Aum émit un son presque inaudible mais merveilleusement élégant et harmonieux.

D’un seul coup et par magie, toutes les étoiles se mirent à bouger, à danser et à virevolter dans le ciel avec grâce et délicatesse. Puis les étoiles se figent une à une comme si elles avaient trouvé chacune leur place. Une fois en place, elles se mirent à briller d’un tel éclat que les chatons en ont dû cligner des yeux.

Et Mère Chat de leur dire :

– Les enfants, regardez, regardez, les Etoiles, elles forment …

Espoir, Tranquille et Energie disent en cœur :

– Un chat !!! Un chat posé sur la Lune !

– Oui c’est bien cela, c’est la constellation du Chat, confirme Grand Aum.

Chaque étoile étincelante forme un magnifique chat assis qui les regarde chacun leur tour, se lèche la patte, s’étend pour revenir assis devant les trois chatons qui n’en croient pas leurs yeux.

Soudain se fait entendre au second chant de Grand Aum, et là, une aurore boréale se forme et enveloppe la constellation du Chat d’une grande cape verte.

D’un air entendu Mère Chat et Grand Aum se mirent à chanter doucement un chant mélodieux. Et pour ceux qui savent entendre et voir la constellation du chat, leur répondre en chantant.

Tous ont passé une longue nuit à chanter sans ressentir un instant le froid, le cœur débordant de joie, de gratitude et la tête dans les d’étoiles.

C’est le plus beau souvenir et moment de vie que Mère Chat ait pu offrir à ses chatons qui l’ont gardé bien au fond de leur cœur.

 

– Voilà maîtresse, qu’en penses-tu ? M’interroge Mitsi

– Wouw c’est beau, mais dis-moi Mitisi, il existe Grand Aum ?

– Nous rêvons tous de le rencontrer, reprend Musca, qu’Il nous prenne sous ses branches et nous donne à voir ce que nous sommes.

Mitsi d’un air entendu avec Musca de finir par :

– Si tu es sage, je te dirais où il se trouve !

– Quoi ? Comment ça sage ? Mais je suis sage, la plus sage qui soit ! Alors, où je peux le rencontrer, allez les chats, soyez sympa !

Misti et Musca se remettent sur le coussin et s’endorment après s’être fait un gros clin d’œil.

 

Vivent les contes et légendes qui nous réchauffent auprès de notre propre feu intérieur !

 

Mitsi et Musca ©2022Janvier

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